Sacha Goldberger

  • Œuvres

    Extra not so terrestre, 2021-2022

    Série de 26 photographies & 8 portraits

    Et si la terre avait été réellement attaquée par Roswell et des ustensiles de cuisine dans les années 50 ?
    Sacha Goldberger revisite à sa façon le mythe de Roswell.
    Pas loin de la Zone 51 où il a été aperçu la première fois, Kkm;ùp revient pour se venger et attaquer un «diner» perdu au milieu du désert de Joshua Tree. Les hommes ne font pas de vieux os, transformés en cactus à l’aide d’un séchoir à cheveux et laissent le champ libre à cet extra-terrestre pour lier des liens avec toutes les femmes qu’il rencontre. L’après-coït semble pourtant bien triste et solitaire. Ces femmes finiront par s’entre-tuer pour ce petit homme vert. Après avoir tenté de s’installer sur terre, il rentrera chez lui bien accompagné.
    Entre «La Guerre des Mondes» et «Mars Attack», cette série nous emmène dans les années 50. On y retrouve de nombreuses références cinématographiques et picturales chères à l’auteur.
    «Extra not So Terrestre» traite de la différence, de la solitude, mais aussi de la nécessité viscérale de créer des liens. Derrière cette fable esthétique pour adultes se cachent de nombreux messages. Nous sommes tous l’étranger de quelqu’un. Il n’est pas rare de se sentir perdu au milieu de ses proches qui vous connaissent pourtant si bien.
    «On naît seul, on vit seul, on meurt seul. C’est uniquement à travers l’amour et l’amitié que l’on peut créer l’illusion momentanée que nous ne sommes pas seuls.» disait Orson Welles.
    «Extra not So Terrestre» est le deuxième volet d’«Alien Love». Deux séries dignes de projets cinémtographiques consacrés au mythe de Roswell.


    I Want to Believe, 2021-2022

    La solitude après la fin d’un monde. Perdu sur une planète où il n’y a pas de mer(e), c’est la sècheresse.
    Sacha nous invite à la recherche d’un moyen d’évasion… un moyen de partir, de bouger, de glisser ; échapper à sa condition, à son immobilité.
    On retrouve les codes du Western qu’il affectionne particulièrement. Une vision binaire des choses. Conflit intérieur entre le bien et le mal. Le bon et le mauvais Roswell, c’est le même. On retrouve la dualité de chacun. La mort du père avec l’assassinat du cactus version Tarantino. L’attente, toujours l’attente, avec le surf et le skate en trompe l’oeil.
    Une série totalement argentique, travaillée sur un papier vintage qui n’est plus fabriqué aujourd’hui.

  • Biographie

    Biographie

    France , 1968

    Sacha Goldberger est un photographe français reconnu pour ses photographies narratives utilisant les codes du cinéma.
    Il a commencé sa carrière en tant qu’artiste créatif chez CLM BBDO, l’une des principales agences de publicité de l’époque et a obtenu son diplôme de l’École de l’Image Gobelins à Paris.

    Fils d’une Antiquaire Art Déco et d’un fabriquant de fromage, il a toujours cherché à réconcilier des mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Mélanger des cultures qui s’opposent et combiner les incompatibles, c’est ce qui a guidé son travail. Le désir de raconter des histoires qui défient les catégories traditionnelles l’a poussé à créer des projets dignes des productions cinématographiques.

    Comme pour de nombreux photographes contemporains, Hopper a été une influence majeure. Ses images ont été comparées à celles d’Eugenio Recuenco, Erwin Olaf, Jeff Wall ou Gregory Crewdson pour leur technique de prise de vue ; mais son univers est très personnel, incluant des références décalées dans le temps et l’espace. Il a rencontré le succès avec sa série mettant en vedette sa grand-mère « Mamika » en tant que super-héroïne populaire.

    Son travail est strictement conçu, construit et scénarisé. Il navigue dans le temps avec des costumes et des décors historiques, créant des histoires visuelles qui séduisent l’imagination et défient le royaume des possibilités.

    Il a publié plusieurs livres et a été exposé dans des foires d’art et des galeries internationales. Son oeuvre a fait l’objet d’expositions monumentales à Paris et à Delhi.
    Il vit et travaille à Paris. En 2021, il a remporté le prix du Ministère de la Culture, « 1 immeuble, 1 oeuvre » avec son projet « Les Compagnons Renaissance ». Il est aujourd’hui ambassadeur Leica.

  • Expositions
  • Presse